Face à la croissance de ses établissements et à la diversité de ses activités, la Fondation John Bost a souhaité clarifier sa stratégie numérique et structurer son système d’information. Elle a engagé un Schéma Directeur du Système d’Information (SDSI) avec l’appui de Weliom, pour disposer d’une vision partagée, opérationnelle et adaptée aux besoins du terrain.

Dans cet échange, Hélène Antonini-Castera, Secrétaire générale de la Fondation, revient sur les raisons de cette démarche, l’apport de Weliom et les perspectives pour les années à venir.

Pourquoi avoir engagé une réflexion sur la stratégie numérique ?

H.A-C. : « La Fondation a connu une croissance importante ces dernières années. Cette dynamique a entraîné des besoins de réorganisation, de cohérence et d’harmonisation entre nos établissements.

Nous avions déjà réalisé deux schémas directeurs, mais celui-ci s’inscrit dans un projet stratégique plus large, validé en 2023, pour accompagner la transformation numérique de nos activités sanitaires et médico-sociales. Nous voulions une approche plus ouverte, centrée sur les usages, et pas uniquement sur les services informatiques. »

Comment s’est déroulé le projet SDSI avec Weliom ?

H.A-C. : « L’état des lieux a été un moment clé. Le regard externe était important pour évaluer le niveau technique des équipes et des infrastructures, surtout dans une phase de réorganisation.

Les ateliers de co-construction ont mobilisé des professionnels de différents sites. Ils ont permis de faire émerger les besoins réels, de clarifier les usages et d’alimenter un travail de priorisation des projets. L’outil de priorisation mis en place nous a beaucoup aidés pour structurer plus de cinquante projets et les hiérarchiser collectivement. »

Quels enseignements tirez-vous de cette démarche ?

H.A-C. : « Le schéma directeur est devenu un outil de pilotage. Les livrables fournis sont concrets, réutilisables et nous permettent de faire évoluer la trajectoire dans le temps. Nous pouvons réarbitrer, repositionner et ajuster les projets selon nos ressources et nos priorités.

C’est aussi un travail de communication interne. Toutes les équipes n’ont pas la même visibilité sur les chantiers numériques. Le SDSI nous aide à expliquer la stratégie numérique, les objectifs et la manière dont les projets vont être menés. »

Avez-vous rencontré des difficultés particulières ?

H.A-C. : « La charge de travail a été intense. Un SDSI demande du temps, de la disponibilité et une continuité de pilotage. Il faut compter six à huit mois de travail, avec un chef de projet capable d’y consacrer deux jours par semaine.

C’est un exercice exigeant, notamment pour garantir la cohérence des informations, la qualité des arbitrages et la coordination entre les sites. »

Quels bénéfices concrets observez-vous aujourd’hui ?

H.A-C. : « Le diagnostic a mis en évidence des besoins organisationnels, notamment sur le pilotage des données, la sécurité informatique et la gestion des ressources numériques. Cela nous aide à structurer nos fonctions internes et à faire des choix entre internalisation et externalisation.

Le SDSI nous donne une vision claire de ce que nous devons faire, dans quel ordre, et avec quels moyens. Il nous apporte une lisibilité nouvelle sur notre trajectoire numérique. »

Comment décririez-vous l’accompagnement de Weliom ?

H.A-C. : « L’accompagnement a été très structuré et très structurant. La méthode est claire, adaptable et alignée avec nos besoins. Nous avons pu tenir les délais malgré les aléas, grâce à une vraie capacité d’ajustement de part et d’autre. »

Quelles sont les prochaines étapes pour la Fondation ?

H.A-C. : « Nous entrons dans la mise en œuvre du SDSI. Le premier enjeu est la communication : expliquer la feuille de route, rendre lisibles les priorités et mobiliser les équipes.

Nous allons aussi avancer sur l’organisation interne : sécurité, gouvernance de la donnée, pilotage des projets. L’objectif est de renforcer la maturité numérique de la Fondation et de soutenir durablement la transformation numérique engagée. »

Grâce à ce SDSI co-construit avec Weliom, la Fondation John Bost dispose d’une vision claire et partagée de sa stratégie numérique, pour soutenir son développement et améliorer l’accompagnement des personnes sur l’ensemble de ses établissements.